CHANGER…

Publié le par Bernard Bonnejean

CHANGER…

CHANGER…

Mesdames d’ACTIROUTE,
dans un souci d’apaisement et de respect pour votre enseignement je veux vous dire ici ma volonté de CHANGER. Que changer ? Je me sais sujet à des foucades synergiques dont le composant essentiel est la vitesse et dont l’absent a toujours été l’alcool. Autrement dit, pour parler vrai et clair, je vais « lever le pied ». Pour être plus précis encore, je vais faire en sorte de ne plus pratiquer l’excès de vitesse, fût-il minime. Désormais, 30 sera 30 et 50, 50 même si j’ai exprimé pendant ces deux jours une impossibilité matérielle d’y parvenir. Mais puisque dans le même temps, j’ai tenté de prouver que le facteur humain était toujours prioritaire sur l’environnement et autres données extérieures, je me dois d’essayer de faire jouer au maximum ma VOLONTÉ et ma LIBERTÉ indépendamment de contingences sur lesquelles il m’est impossible d’agir. Donc, désormais je règlerai mon GPS sur 45 en agglomération pour contraindre ma voiture à ne pas dépasser le 50.

Mais comment CHANGER lorsqu’on fonde notre bonne volonté sur un constat d’injustice, voire d’arnaque ? Comment CHANGER lorsque notre esprit est hanté par un radar placé stratégiquement au « bon » endroit, c’est-à-dire non pas à la place où il devrait vous inciter à conduire moins vite mais où il a été installé dans la quasi-certitude que vous y conduiriez assez trop-vite pour en tirer des profits substantiels ? Mes trois exemples décrits il y a peu témoignent de ce souci constant des autorités responsables d’autofinancer l’installation des radars sinon d’en tirer des bénéfices. Inacceptable sur le plan du droit si tel est l’objectif prioritaire non déclaré ! Sur le plan moral, il y a tromperie et manipulation ; sur le plan du droit, détournement de fonction puis de fonds publics.

Cependant, puisque je ne puis rien CHANGER sur ce facteur extérieur puisqu’il me dégage de toute responsabilité de citoyen libre – car tel est l’enjeu du tout obligatoire/interdit-répressif ! – ne me reste qu’à tenter de me CHANGER moi-même. Aussi, après réflexion, ai-je décidé de m’autoriser moins que les limites pour parvenir à les respecter. Nous verrons bien.

Pour le reste, je ne m’autorise désormais qu’une ultime limite, celle du raisonnable et de l’acceptable. Si, malgré tout, chaque voyage en voiture ne peut s’effectuer sans un « péage » minimum de 45 euros et d’un point de moins, je serai dans l’obligation de revendre ma voiture et de ne pas en acheter d’autre, donc de ne plus contribuer, pour la part qui m’incombe, à l’essor ou au redressement de l’industrie automobile française, d’abandonner mes fonctions bénévoles de tuteur décidées par la justice qui n’a rien prévu en remboursement de mes frais d’hôtel et de transport. En effet, c'est déjà lamentable de dépendre de la mauvaise volonté de la direction du foyer Aline Marlin du Bourget qui, avec la complicité du CCASS local, me refuse l’accès à la chambre d’hôte prévu dans le cahier des charges, me contraignant ainsi à une dépense journalière minimum de 40 € de frais de séjour !! Tout cela m’est de plus en plus pénible !!! et me révolte.

Bernard Bonnejean

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